Au bout de quelques mois, sur accord du pédiatre, on peut proposer d’autres aliments que le lait maternel ou le lait infantile à son nourrisson. Cependant, la diversification alimentaire peut stresser les parents qui ne savent pas comment s’y prendre. Il peut alors sembler plus facile de se tourner vers les petits pots ou plats du commerce. Cependant, entre le choix limité, le prix onéreux, la composition méconnue et le gaspillage comme les déchets engendrés, la nourriture industrielle n’est pas forcément le meilleur choix. Découvrez quelques astuces pour cuisiner pour bébé même quand on est un parent débordé.
1) Cuisiner pour bébé en variant les plaisirs, toujours avec des ingrédients de qualité
Achetez tous vos fruits et légumes de saison et en circuit court pour avoir un maximum de choix et de qualité. Bébé bénéficie ainsi d’un maximum de vitamines, minéraux et oligo-éléments, le tout sans pesticides. Bio, les légumes contiennent aussi moins de nitrates.
2) Ne pas hésiter à congeler vos préparations
Quand on manque de temps, la congélation permet de préparer des petits pots, soupes et plats en avance et de les conserver environ trois mois dans des bacs glissés dans un sachet congélation, des pots pour lait maternel ou encore des pots de confiture. En plus, cela fonctionne aussi avec les féculents (riz, pâtes, semoule, etc.). Vous n’avez plus qu’à prévoir les futurs plats variés pour les 7 à 15 jours à venir, les préparer et les congeler. Découvrez de nombreuses recettes pour bébé ici si vous manquez d’inspiration pour votre planification. Il ne vous restera plus qu’à laisser décongeler une portion quelques heures au réfrigérateur avant de l’utiliser ou la passer au bain-marie.
3) Comment donner du goût aux préparations
Le palais de bébé est vierge au début. Aussi, tout nouvel aliment ajouté à son alimentation lui paraîtra déjà avoir beaucoup de goût. Pour cette raison et pour éviter l’ajout de sel et de sucre, peu sains, inutile de trop compliquer l’assaisonnement ou la recette. Évitez aussi le poivre. Pour donner du goût quand on veut cuisiner maison pour bébé, on peut privilégier la cannelle pour son pouvoir sucrant doux ou de l’eau de fleur d’oranger. Le céleri-branche permet quant à lui de saler. Vous pouvez aussi ajouter une goutte d’huile végétale crue pressée à froid pour apporter des vitamines et acides gras essentiels. Mention spéciale ici pour l’huile de colza, idéale pour le bon développement du cerveau et la digestion.
Dans tous les cas, évitez le miel avant un an à cause des risques de botulisme infantile.
4) Avec quels aliments commencer à cuisiner pour bébé
Évitez au début les aliments qui fermentent et favorisent donc les coliques : choux à feuilles, céleri, navet, artichaut, salsifis, vert du poireau, etc. Attention aussi aux produits trop riches en fibres, difficiles à digérer. Préférez la courgette, le potiron, la carotte, le panais ou la pomme de terre. Ensuite, commencez les mélanges vers 7 ou 8 mois. Vous pouvez dès six mois lui faire découvrir les épinards, la betterave, les petits pois et le chou-rave, puis le brocoli et le fenouil vers 8 mois. Dès ses 12 mois, il pourra apprécier pleinement la tomate et le poivron ainsi que les autres ingrédients difficiles à digérer.
Pensez aussi à l’avocat et à la mangue, faciles à écraser et sans cuisson pour gagner du temps et toujours faire un carton. Enfin, dès six mois, ne lésinez pas sur les superaliments tels que les mûres, framboises et myrtilles bio, excellentes pour la vision et riches en antioxydants.
Comment savoir si son nourrisson est vraiment prêt pour ses premiers repas ?
Chaque enfant est différent et avance à son propre rythme. Il convient donc de s’adapter en conséquence. D’après l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE), il faut néanmoins dans tous les cas éviter les nouveaux aliments avant quatre mois afin d’éviter la survenue d’allergie. L’organisme belge conseille toutefois de diversifier l’alimentation de son bébé après six mois, car le lait ne suffit alors plus à couvrir les besoins de son enfant. En bref, la transition progressive s’enclenche généralement autour des cinq ou six mois. Certains signes que le nourrisson est prêt ne trompent pas, comme lorsqu’il tient sa tête droite ou qu’il met des jouets dans sa bouche. De plus, il commence non seulement à s’intéresser à ce que vous mangez, mais aussi à creuser la langue et mieux manger à la cuillère.